| 
         
          | 
 A la tête d'une pétition appelant à voter 
              pour le candidat socialiste |  | En forgeant son 
        image de gestionnaire, ils ont grandement contribué à sa 
        victoire  La bonne image du 
        nouveau maire dans les milieux patronaux - et les relais qu'il peut y 
        trouver - a joué un grand rôle dans sa conquête de 
        l'hôtel de ville.25 mars 2001. Gérard Collomb vient d'endosser son écharpe 
        de premier magistrat. Dans les tribunes du conseil municipal, deux figures 
        emblématiques de la nouvelle économie entourent la jeune 
        épouse du maire socialiste de Lyon : Bruno Bonnell, PDG d'Infogrames, 
        n° 2 mondial des jeux vidéo, et Thierry Ehrmann, PDG de 
        Groupe Serveur et d'Artprice.com. Leur présence n'est pas fortuite. 
        Ces deux patrons font partie du réseau économique sur lequel 
        Gérard Collomb s'est appuyé pour forger son image de gestionnaire 
        et conquérir la mairie centrale.
 Car « Gégé », comme on l'appelait a bien changé. 
        Le sénateur du Rhône se fait, aujourd'hui, le chantre de 
        l'économie et de la croissance. Dans sa garde rapprochée, 
        on retrouve un ancien banquier, Patrick Bertrand, l'ancien conseiller 
        économique de Lionel Jospin, Pierre-Alain Muet, un publicitaire, 
        Jean-Michel Daclin, ou encore Maxence Brachet, l'homme qui avait porté 
        la candidature de Lille aux JO de 2004.
 Le candidat a fondé toute sa campagne sur le bilan flatteur du 
        IXème arrondissement, où il fut élu en 1995. En six 
        ans, cet ancien quartier industriel sinistré par la crise des années 
        80 est devenu la vitrine high-tech de Lyon. C'est là précisément, 
        dans le secteur de Vaise, sur les bords de la Saône, que Bruno Bonnell, 
        qui avait envisagé de s'expatrier à Londres, a choisi d'amarrer 
        le nouveau siège d'Infogrames, entraînant dans son sillage 
        la fine fleur de la nouvelle économie, comme Jean-Michel Aulas, 
        patron de Cegid et de l'Olympique lyonnais.
 A la tête 
        d'une pétition appelant à voter pour le candidat socialisteC'est là aussi que Thierry Ehrmann annonce en pleine campagne électorale, 
        la création d'un musée privé. Entre les deux tours 
        de scrutin, les deux patrons - que Gérard Collomb propulserait 
        volontiers dans le sillage de Lionel Jospin pour la prochaine élection 
        présidentielle - prennent la tête d'une pétition de 
        chefs d'entreprise appelant à voter pour le candidat socialiste. 
        Parmi les premiers signataires, on trouve notamment Alain Godard, ancien 
        patron d'Aventis Crop-Science, Serge Challon, PDG d'Editing Server ou 
        Jean Moreno, ancien président de l'Union régionale des petites 
        et moyennes industries (Urpmi).
 En attendant, on retrouve Thierry Ehrmann et Bruno Bonnell à l'origine 
        des premières initiatives du mandat. A New-York où Gérard 
        Collomb a effectué, en juin dernier, son premier déplacement 
        officiel, Bruno Bonnell lui a ouvert les portes de la résidence 
        du très courtisé maire républicain, Rudolph Giuliani, 
        champion de la lutte contre l'insécurité, que Jean-Claude 
        Gaudin, maire DL de Marseille, n'avait pas réussi à approcher. 
        Thierry Ehrmann quant à lui, n'est pas étranger à 
        la proposition faite par Louis Thannberger, président du conseil 
        de surveillance d'Europe finance et industrie, de créer à 
        Lyon Eurocl@ss, une Bourse électronique consacrée aux valeurs 
        moyennes. Oui, décidément, « Gégé » 
        a bien changé !
 2 illustrations : 
        Bruno Bonnell, PDG d'Infogrames, n° 2 mondial des jeux vidéos.
 Thierry Ehrmann, PDG de Groupe Serveur et d'Artprice.com.
 S.D.copyright ©2001 L'Express
 | 
         
          |  | PRESENTATION |   
          |  | SOCIETES |   
          |  | PARTICIPATIONS |   
          |  | LA 
            BOURSE |   
          |  | REVUE 
            DE PRESSE |  |